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    Mateur (_ ماطــر _) est une ville du nord de la Tunisie située à 66 kilomètres au nord-ouest de Tunis (capitale). Elle est située au cœur d'une région agricole de premier ordre en raison de la fertilité des terres de la plaine environnante. Elle compte deux zones industrielles et elle abrite deux établissements universitaires. Le premier Conseil municipal de Mateur est installé le 12 octobre 1898 pour concrétiser et raffermir l’importance géographique et économique de la région. Durant l’année 2008 la municipalité de Mateur célèbre son 110e anniversaire.
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MATEUR – Ville en pleine métamorphose


Une ville en pleine métamorphose

La municipalité de Mateur  créée le 12 octobre 1898, est l’une des plus anciennes communes du pays. Cependant, les origines de la ville puisent dans la plus haute antiquité, des vestiges de la période punique et libyque, dont un caveau creusé dans la roche dans la zone d’Ersaf, attestant de son existence en tant que cité habitée et urbanisée. Différentes civilisations  s’étaient succédé à Mateur, laissant différentes influences. Ainsi, Berbères, Phéniciens, Romains puis Musulmans et enfin colons français avaient laissé des traces évidentes, cependant que le caractère  actuel de la cité s’imposait suite à l’avènement de l’indépendance et l’Ere du Changement lui confère le statut d’une ville résolument tournée vers le futur travaillant, sans relâche, à la concrétisation des objectifs assignés à une administration communale envers ses administrés. Aussi, la ville a-t-elle adhéré spontanément au projet du Président Ben Ali pour l’édification de la Tunisie de demain.
La ville de Mateur occupe une situation géographique importante: elle est un point de passage obligé entre le nord-est et le nord-ouest du pays et se trouve au cœur même d’une région agricole étendue et fertile. Elle est devenue, de ce fait, un pôle agricole de première importance qui attire investisseurs et main-d’œuvre contribuant efficacement, de la sorte, au développement socioéconomique de la cité en particulier et de la région en général.
Pour celui qui a connu la ville de Mateur d’avant le Changement, force lui est de constater l’évidente métamorphose que la ville a connue en une vingtaine d’années. Il y a peu, la cité se trouvait limitée aux quatre points cardinaux par des limites naturelles matérialisées par des cours d’eau, ceux de Joumine et de Oued El Khalij ou l’amorce de larges routes menant vers la Kroumirie, la capitale et le chef-lieu du gouvernorat. La campagne annonçait immédiatement ses prérogatives. Aujourd’hui, la route de l’ouest menant vers Tabarka est bordée sur deux kilomètres, et sur ses deux bords,  par une nouvelle ville. Commerces, certes mais aussi résidences qui se sont installés et développés après que l’Etat a décidé de créer un certain nombre d’équipements collectifs et d’implanter des institutions universitaires. Vers l’est, sur la route de Bizerte, a poussé en un laps de temps relativement bref une zone industrielle particulièrement active, sans compter les extensions tentaculaires vers l’arrière-pays et sur les routes menant vers Béja .

Investissements municipaux
C’est dire que la ville de Mateur, a aujourd’hui, gagné en taille et en importance. Elle s’étend sur une superficie de près de 600ha où vivent quelque 7500 familles totalisant près de 33 mille habitants. L’évolution de la population a été spectaculaire au cours des dernières années et ses besoins ont évolué dans la même proportion. Conscients de leurs missions, les différents conseils municipaux installés depuis le Changement s’étaient attelés à une tâche difficile mais exaltante. Les aspirations des citoyens ont crû autant que leur nombre et leurs exigences d’un bien-être somme toute légitime constituaient  les principales motivations des édiles municipaux. C’est ainsi que les investissements municipaux de la ville qui, à la veille du Changement, ne dépassaient pas les 545 mille dinars ont littéralement explosé pour atteindre les 5 MD pour le PIC de 1997-2001 (soit une progression de 910%). Quant au volume des investissements municipaux engagés entre 1987 et 2006, il a atteint les 11,500MD.
Les réalisations municipales, au cours de la période s’étendant de 1987 à 2005 ont concerné, comme de juste, des projets destinés à promouvoir les conditions de vie des administrés au niveau de l’amélioration de la voirie (près de 3MD) et de la construction des trottoirs (700 mille dinars). Quant à l’éclairage public, et eu égard à l’extension urbaine, il a été particulièrement ciblé avec des investissements de l’ordre de 950 mille dinars. Le conseil municipal a entrepris, par ailleurs, de consolider les équipements collectifs destinés à la culture et à la jeunesse en investissant plus de 1,5MD et de renforcer les installations commerciales par l’engagement de 1,3MD. Quant à la propreté, à l’hygiène et à l’embellissement de la cité, éléments essentiels d’un cadre de vie sain, ils ont bénéficié d’une attention toute particulière puisque plus d’un million de dinars ont été dépensés pour la création de zones vertes et de parcs urbains. Le conseil municipal a, d’autre part, participé avec l’efficience voulue à la réhabilitation des cités résidentielles en consacrant à l’opération quelque 892 mille dinars. Il contribue, ce faisant, à la consolidation du projet présidentiel destiné à la réhabilitation des cités populaires qui, moyennant des crédits de près de 3 MD, ont apporté aux habitants des quartiers d’El Omrane, de Hafidha et du 7 Novembre le confort et le bien-être qu’ils sont en droit de revendiquer.

La ville dotée d’une station d’épuration et ayant connu une opération de rénovation totale du réseau d’évacuation des eaux usées pour une enveloppe de 12MD, a été intégrée dans le programme de protection des cités contre les inondations.

Écrit par M.Bellakhal

le 23-12-2008 au journal Le Renouveau

MATEUR – Une valeur économique imprortante


Une ville qui est située à quelques 40 minutes de la capitale et qui a toujours était un passage obligatoire vers de grandes villes comme Béja, Tabarka et Annaba ne peut être qu’une ville qui mérite d’occuper une place économique importante.
Une région qui possède des plans d’eau et des retenues d’eau se doit de viser la pisciculture. Une région qui a tant de barrages doit s’orienter vers les loisirs aquatiques et le tourisme rural sans oublier l’énergie électrique. Une ville qui a tant de faunes doit encourager l’exploitation de la filière des plantes médicinales sans oublier bien sur le secteur tertiaire d’autant plus que le nombre de diplômes du supérieur est important : pourquoi pas la création d’une cité administrative où seront installés des centres d’appel, des centres d’affaires et des cabinets de consultants;
C’est aussi cela le développement durable.

fakhreddine Mezzi
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